En tant que Responsable Commercial chez LHK Group, j’observe quotidiennement les défis spécifiques auxquels les petites et moyennes entreprises (PME) guinéennes sont confrontées dans leur parcours de croissance. Leur évolution ne dépend plus seulement de leur capacité à vendre, mais surtout de leur aptitude à structurer leur vision, renforcer leur compétitivité et s’adapter aux mutations rapides de l’environnement économique national.
En Guinée, les PME constituent l’un des piliers les plus dynamiques mais les plus fragiles de l’économie. Le Répertoire National des PME a identifié plus de 130 000 entreprises enregistrées en 2023, un chiffre révélateur du potentiel entrepreneurial du pays. Pourtant, comme le souligne une analyse du Ministère du Commerce, de l’Industrie et des PME, la majorité évolue dans un environnement marqué par l’informalité, le manque de structuration et l’accès limité aux
financements adaptés. Le Trésor français rappelle d’ailleurs que près de 57,8 % du PIB guinéen
provient du secteur informel, une réalité qui explique les difficultés d’industrialisation et la vulnérabilité des petites structures.
L’un des premiers leviers de développement reste la structuration interne. Sans gouvernance claire, sans procédures définies et sans pilotage stratégique, une PME ne peut pas anticiper, stabiliser sa croissance ni assurer sa pérennité. Une étude publiée par l’OIT note d’ailleurs que « la distribution par taille des entreprises guinéennes reflète un stade précoce d’industrialisation », signe que beaucoup d’acteurs doivent encore franchir l’étape de la structuration pour devenir compétitifs.
Le second défi majeur réside dans l’accès au financement. Malgré l’existence de dispositifs nationaux — Fonds de Développement des PME, initiatives publiques, programmes régionaux — les entreprises rencontrent encore une forte contrainte d’accès au crédit. Le rapport GUESSS 2023 souligne que les entrepreneurs guinéens citent le financement comme la première barrière à la mise en oeuvre de leurs projets. Sans capital adapté, il devient difficile d’investir, de se moderniser et de se positionner durablement.
La digitalisation constitue aujourd’hui un autre facteur incontournable. Beaucoup d’entreprises opèrent encore avec des méthodes traditionnelles, parfois artisanales, alors que le marché exige des outils modernes : logiciels de gestion, CRM, automatisation, présence numérique, gestion collaborative. Les PME capables d’intégrer ces leviers gagnent immédiatement en efficacité opérationnelle et en capacité de projection.
Enfin, le développement du capital humain demeure central. Former les équipes, renforcer les
compétences, instaurer une culture organisationnelle solide : ces éléments façonnent des entreprises plus résilientes et prêtes à évoluer dans un écosystème économique concurrentiel.
Comme le disait un entrepreneur du secteur industriel lors d’un atelier sectoriel : « Notre première richesse n’est pas le capital financier, mais le capital humain. »
C’est dans ce contexte que LHK Group joue un rôle stratégique. Notre accompagnement repose sur une approche personnalisée et pragmatique : structuration organisationnelle, optimisation des process internes, élaboration de stratégies commerciales adaptées, soutien à la digitalisation, renforcement des compétences et facilitation de l’accès au financement. Nous aidons également les
dirigeants à développer des partenariats stratégiques, à s’ouvrir à de nouveaux marchés et à formaliser des collaborations durables.
Cette dynamique permet aux PME que nous accompagnons de gagner en compétitivité, de sécuriser leur croissance et de s’intégrer de manière plus solide dans l’écosystème entrepreneurial guinéen.
Leur développement n’est pas un enjeu isolé : il conditionne directement la capacité du pays à créer de la valeur, générer des emplois et construire une économie moderne et résiliente.
Rédigé par :
Mouhamed Salim Haïdara
Responsable Commercial – LHK Group
